Adrénaline, Amiodarone, Amoxicilline, Amikacine, AMIKLIN, ANÉXATE, AUGMENTIN
Ceftazidime, Ceftriaxone, CLAMOXYL, Clindamycine, Co-trimoxazole, CORDARONE
Fer carboxymaltose, FERINJECT, FORTUM, Flumazénil, Furosémide
Imipénème, Isoprénaline, Isosorbide (dinitrate d’), INEXIUM
LASILIX, Lidocaïne, LOXEN, LEVOPHED
Naloxone, NARCAN, Nicardipine, Noradrénaline
Administration des médicaments
Liens rapides vers info d’administration pour quelques médicaments fréquents :
- à visée cardiovasculaires
- Antibiotiques
- Divers
- Antidotes
- Médicaments utilisés en sous cutané
- Applications sur les médicaments
- Flashcode
- Fin
Quelques croyances qui ont la vie dure :
Tous ce qui s’injecte peut se boire !
Ce n’est pas tous le temps vrai !
Quelques exemples pour démolir cette vieille croyance :
- si on pouvait boire de l’insuline cela rendrait service à de nombreux diabétiques insulinodépendants ! obligés de se faire des injections 02 ou 04 fois par jour (selon le protocole) voir plus si déséquilibre !
- les patients alités n’auraient plus 02 ou 03 injections / jour avec de la Calciparine®
(car on ne peut bien sûre pas la boire!). - il est évident qu’en cas d’anémie on ne peut pas boire une poche de sang à la place de la transfusion !
Les incompatibilités entre la voie parentérale et entérale ont plusieurs origines :
1. Modification de l’efficacité du traitement :
- Différence de biodisponibilité
(fraction de la dose du médicament qui atteint la circulation sanguine sous forme inchangée) - Principe actif dégradé en milieu acide
⇒ NON UTILISABLE si le principe actif est exposé au pH de l’estomac (ex : INEXIUM® IV)
2. Intolérance gastro-intestinale
Solutions hyperosmolaires (trop concentrées) :
détails
- PO ⇒ max 1000 mOsm/kg au delà risque constriction du pylore et causer des nausées, vomissements et crampes (retard de la vidange gastrique).
Il est conseillé de prendre le médicament après le repas ou de le diluer dans un verre d’eau ou plus (cela dépends de la quantité de médicament) - Si jéjuno max = 600 mOsm/kg (car risque de diarrhées osmotiques)
pH extrêmes (< 4 ou > 8) ⇒ diluer car risque de brûlure caustique
excipients (tel que l’alcool benzylique qui peut être toxique si < 1 an)
3. Digestion
Certains produits sont purement et simplement digérés, donc détruits :
insulines…
… mais parfois cela peut être vrai
(les IV que l’on peut boire) :
Atropine
pH 3 à 6.5 et 200 à 300 mOsm/L
Amiodarone (DCI) ou (CORDARONE®) : pH 3.5 à 4.5 mais la forme orale existe (cp. 200 mg)
Midazolam (DCI) ou (HYPNOVEL®):
pH 2.8 à 3.8 et 259 à 385 mOsm/kg
Néfopam (DCI) ou (ACUPAN®):
Utilisation de la forme injectable sur sucre = utilisation hors AMM, Par ailleurs la forme cp de ce produit est disponible en Belgique (cf Notice).
bien que très fréquente en France on peu trouver une fiche de synthèse acupan-fiche (02 p.) concernant le bon usage de ce médicament (où la voie orale est citée avec la mention hors AMM).
plus d'infos ...
De nombreuses infos sont disponibles dans la question du Dr M. CHAUVIN (pdf de 33 p.) notamment sur les raisons de son efficacité per os (ou sub lingual) malgré sa faible biodisponibilité (p. 7), vous trouverez aussi d’autres informations ainsi qu’une étude sur son usage extra-hospitalier (pour les plus motivés) dans le mémoire du Dr T. HEISSAT (pdf de 133 p.)
Phénobarbital (DCI) ou (GARDÉNAL®):
pH 9 à 11 et 200 mOsm/L ⇒ à diluer (la forme cp per-os existe)
Vancomycine (DCI)
(il n’existe pas de forme orale, c’est la forme IV qui est utilisée en per os)
Oral / SNG: 500 mg / 10 ml d‘eau puis diluer dans 30 ml de jus (oral) ou d’eau (SNG) ne passe pas la barrière digestive.
Indiqué spécifiquement dans les colites pseudo membraneuses (action locale et non générale comme le traitement IV). Ce n’est donc pas le même motif de prescription. On se rend compte que même si on peut le prendre per os ce n’est pas en remplacement de son usage IV !
pour plus de détails lien vers le document pdf de 05 p. du site du CHU de Genève
Per os : ouvrir, piler ou écraser ?
Quels sont les présentations de médicaments que l’on peut piler pour les passer dans une sonde naso-gastrique, une jéjunostomie ou simplement dans une compote pour des patients qui ont du mal avec les liquides :
Qu’est ce qu’on ne peut vraiment pas passer dans une sonde et quelles solutions alternatives ?
Quelques principes de base :
- les formes LP ne doivent pas êtres écrasées ⇒ NE PEUVENT êtres administrés par SNG, gastrostomies ou jéjunostomies.
Quoi faire ?
Il faut se retourner vers les formes Li
(à Libération immédiate, moins dosées mais nécessitant des prises répétées)
ou les formes en solution.
Au pire il faut changer de voie d’administration ⇒ nouvelle prescription, car les biodisponibilités des différentes voies d’administration ne sont pas toujours équivalentes !
Ex. biodisponibilité furosémide per os = 65% de la dose ingérée (⇒ 40 mg sol. buvable ⇔ 26 mg IV), - Attention certaines formes per os sont destinée uniquement à un usage local (tube digestif)
telle que l’ampicilline per os car ne traverse pas la barrière intestinale !
L’usage de la forme injectable ⇒ ACTION générale. - les micro granules gastro résistants ne doivent pas êtres écrasés pour être administrée par sonde
(quand les granules sont écrasé ⇒ perte d’efficacité)
et quand les granules ne sont pas écrasés ils finissent par OBSTRUER les sondes : après une semaine environ (en fonction du Ø de la sonde),
préférer les formes spécifiques réservées aux sondes,
* les formes en solution,
* solubles ou
* orodispersible tels que pour les IPP
(§ document (3 p.) de la pharmacie interhospitalière de la côte (du Lac Léman)) - Seuls les cp sécables ou pelliculés peuvent êtres coupés ou écrasés.
- Les gélules ne sont pas toutes ouvrables (procéder au cas par cas)
…
Pour plus de détails lien vers le document pdf de 27 p. du site du CHU de Genève
_____________
IPP = Inhibiteurs de la Pompe à Protons
Quelques règles d’administration pour les médicaments injectables les plus courants :
Médicaments photosensibles
Pour injecter ou perfuser des produits photosensibles on doit utiliser les dispositifs suivants :



- à protéger de la lumière,
en utilisant des seringues et des tubulures opaques
et emballage du flacon de perfusion par du papier aluminium - On reconnait les médicaments photosensibles à leur emballage brun

Préparer avec NaCl 0.9%,
ne pas mélanger dans du SG5%
détails
sans aucun pouvoir tampon et le SG5% est acide)
(incompatibilité chimique ⇒ risque de précipitation).
Utilisé pur et en IVD (jusqu’à 80 mg)
La posologie au dessus est de 125 mg/ jour utilisé en PSE
⇒ Administrer à l’abri de la lumière
(seringue + tubulure opaques).
Se conserve au Frigo. Stable 24 h ; Catécholamines, antiarythmiques, vasodilatateurs et diurétiques. Les catécholamines sont généralement diluées dans du SGI 5% Adrénaline = Epinéphrine ou ADRÉNALINE Bolus IVD de 1 mg / 3 min si ACR ; [C] max VVP = 5 mg/ 50 ml) Stable 24 h ; pH acide ; Dilution avec SGI 5% de préférence ; Surveillance continue de la PA ; PAS d’arrêt brutal ⇒ SEVRAGE NE PAS INJECTER en IV directe même très lente une hypotension, Son injection en VVP peut être responsable d’effets locaux à type de veinite (de préférence VVC si disponible). Ne doit être utilisé qu’en perfusion, la dose de charge sur 15 à 30 minutes (flex ou PSE). Dilution avec SGI 5% uniquement : Incompatible avec le NaCl 0.9% (dont le pH est neutre) Dilution habituelle au PSE = 250 mg / 50 ml ; Effets secondaires : Dyspnée, céphalées, nausées, douleurs angineuses. PAS d’arrêt brutal ⇒ SEVRAGE NICARDIPINE (DCI) ou Anti HTA, vasodilatateur artériel Dilution avec SGI 5% ; au PSE = 10 mg (1 amp.) / 50 ml Stable 24 h ; Effets secondaires DINITRATE D’ISOSORBIDE Dérivé nitré, vasodilatateur veineux et coronaire. Surveillance étroite de l’hémodynamique (Monitorage de la PA) Effets secondaires Anti-hypertenseur vasodilatateur par blocage des récepteurs α-1 périphériques post-synaptiques Ne pas mélanger à des solutions alcalines ; Lidocaïne (DCI) Anesthésique local et antiarythmique. Préparation avec G5 %. PSE : 400 mg dans 40 ml, soit 10 mg/ml. Surveillances : Monitorage (ECG, PA) Esoméprazole (DCI) ou Dilution avec NaCl 0.9% : stable 12 h Fer carboxymaltose (DCI) ou Dilution avec NaCl 0.9% uniquement ; ≤ 200 mg / 50 ml son administration non diluée est possible… NE PAS DILUER AVEC SGI 5% ; Réaction anaphylactique possible ⇒ surveillance. Cliquer ici pour plus de détails … Morphine (chlorhydrate) Utilisé en IV* ou en SC Dilution avec NaCl 0.9% : stable 21 jours ! La stabilité physico-chimique de la solution à 1 mg/ml est prouvée pour 21 jours selon … Précautions d’emploi En cas d’insuffisance respiratoire (+++), Effets secondaires les plus importants … Dépression de la respiration Constipation constante et parallèle à l’effet antalgique Confusion et hallucinations (plus fréquentes chez le sujet âgé) Ne doit pas être mélangée avec … Surdosage se manifeste par … Conduite d’urgence … Pour plus d’infos concernant l’usage de la morphine, voir ce document de la SFAP* … Octréotide (DCI) Équivalent Sandostatine Conserver au frigo et à l’abris de la lumière ; Ondansétron (DCI) ou ZOPHREN® Antiémétique. Antagoniste de la sérotonine Délais : 5-20’. Durée : 3-6 h. Incompatible Préparation IVD : 4 ou 8 mg dans 10 ml. Effets secondaires Anaphylaxie, rash, urticaire, démangeaisons. Réactions au site d’injection. Bradycardie, trouble du rythme, douleur thoracique, hypotension. Vertiges et troubles visuels transitoires, y compris la cécité lors de l’administration rapide. Céphalées. Scopolamine Préparer de préférence avec SSI 0,9% pour une perfusion SC … SCOBUREN® Butylbromure de scopolamine… En soins palliatifs il est utilisé pour le traitement de l’occlusion intestinale. Utilisé* pour réduire l’encombrement des voies aériennes supérieures par excès de sécrétions salivaires. Administré en SC (sous cutané) +++ TOUTES les 04 h ou en perfusion (au PSE) La posologie usuelle est de 2 à 7 amp. / jour Effets indésirables les plus souvent rencontrés… Surdosage signes atropiniques… Antagonisation Physostigmine : 2 à 3 mg en IM / 2 heures … existe sous forme de patch transdermique, le SCOPODERM TTS … NALOXONE ou NARCAN® Délais : 1-2’ IVD, Administration : détails Administration d’1 ml sur 15″. POSOLOGIE : Flumazénil (DCI) ou ANÉXATE®, (amp. 0,5 mg/5 ml) Antagoniste des benzodiazépines Utilisé habituellement pour : * diagnostics de comas toxiques, Posologie IVD : utilisé pur à la dose de 0,1 à 0,3 mg en IV lente (30 secondes). Relais au pousse-seringue à la dose de 0,1 à 0,4 mg/heure. PSE : dilution avec à SSI 0.9% ou SGI 5% à la [C] = 0,5 mg/50 ml, ou 5 mg/50 ml, IM : 0,5 mg soit une ampoule. EFFETS SECONDAIRES Bouffées vasomotrices, nausées, vomissements, palpitations, Surveillance étroite du patient tout au long du traitement. Dilution dans SGI 5% ou SSI 0.9% possibles sauf indication particulière La stabilité physico-chimique est indispensable mais n’implique pas une stabilité sur le plan microbiologique Perfusion IV sur 30′ à 1 h, de préférence. Amoxicilline + Acide Clavulanique (DCI) Dilution avec NaCl 0.9% ; Amoxicilline (DCI) Dilution dans 50 ml de NaCl 0.9% stable 6 h (d’après Vidal® 2012); pH 8.6 à 9.0 Co-trimoxazole (DCI) ou BACTRIM® Dilution = 2 amp (2 x 480 mg). / 250 ml Formation de CO2 lors de la reconstitution ; Ceftriaxone (DCI) Stable 6 h à température ≤ 25°C (d’après Vidal® 2012) ; Clindamycine (DCI) ou DALACIN® Dilution dans 50 à 100 ml en IV ; Stable 24 h ; Incompatible avec ampicilline, barbituriques, gluconate de Ca2+ et sulfate de Mg2+ Imipénème-cilastatine (DCI) ou TIENAM® NE PAS ADMINISTRER SANS DILUTION ; Perfusion IV (20 à 30′ pour dose ≤ 500 mg, et ×2 au delà de 500 mg) Dilution avec NaCl 0.9% ; Tazocilline (DCI) (= Pipéracilline + tazobactam) ou TAZOBAC® La stabilité physico-chimique de la solution a été démontrée pendant 24 h (au Frigo*) Teicoplanine (DCI) ou TARGOCID® Reconstitution avec NaCl 0.9% ; Vancomycine (DCI) ou VANCOCIN® Dilution dans min 100 ml pour 500 mg de NaCl 0.9% ou G5% NE PAS ADMINISTRER SANS DILUTION ; Eviter les associations oto-toxiques Pour en savoir plus sur les incompatibilités … Tableau de compatibilité de qq médicaments iv (HUG) La voie sous-cutané est une voie à laquelle on a souvent recours en gériatrie. Du fait de sa facilité et de sa simplicité d’accès, (Pour plus de détails sur la voie sous-cutané cf page) Médicaments dont l’administration par Ce tableau récapitule l’excellent travail fait par le Dr Pascale VASSALE Médicaments dont l’administration par voie (plus d’infos sur la voie s/cut. et médicaments utilisables par cette voie, Pour rechercher des Pour rechercher des Base de données publique (Française) des médicaments : Lien vers site classique ou Comporte des informations très utiles qui vous permet d’accéder à la fiche médicament en scannant son code barre ou son QR code). … d’autres infos sur le site de hôpital universitaire de Genève (lien vers le document pdf de 29 p.) On peut citer la base de donnée Thériaque Thériaque est une des 4 bases de données sur les médicaments agréées par Et son application Thériaque Touch est une application destinée aux professionnels de santé infos installation… Aussi l’application 360 medics … Sans oublier le Vidal® en ligne qui demeure une référence concernant les médicaments. Pour les incompatibilités entre médicaments, Vidal Recos® Très bel ouvrage à l’usage des prescripteurs qui permet de consulter d’un coup d’œil une synthèse des recommandations* thérapeutiques sous forme d’arbres décisionnels* Lien vers la page de présentation officielle (non sponsorisé) Lien vers page web d’exemple Exemple de page de recommandations Ne pas oublier la règle des 5 B La préparation et l’administration des médicaments se fait sur prescription médicale écrite et horodatée : 1. Bon patient, Mis à jour : Juillet 2019 Revenir à Monitorage , enregistrer un ECG ou continuer sur le site avec la page sur les Antalgiques à suivre aussi sur ce site, la partie BONUS pour TOUS : méthodes pour s’organiser,
Dilution avec NaCl 0.9% ou SGI 5% le plus souvent
détails ...
([C] = 4 à 20 µg/mL) = dilution habituelle pour perfusion IV continue.
Dilution réservée aux soins intensifs cardio pour PSE = 5 mg / 50 mL ([C] = 100 µg/mL).
Administrer à l’abri de la lumière (seringue opaque) ;
pH 2.5 à 4.5
⇒ Incompatible avec furosémide, bicarbonates et autres solutions alcalines.A visée cardiovasculaire :
car ont un pH acide
bolus dilué 1 mg / 10 ml pour choc allergique ;
Début : 30″ Durée : 05′
Perfusion IV continue PSE de préférence VVC si disponible
(irritant pour les veines, risque de nécrose cutané en cas d’extravasation extraveineuse ;
Surveillance cardiologique rapprochée
(scope ECG car risque de troubles du rythme).
Incompatible avec bicarbonates* et solutions alcalines. Sels de Ca2+. Dilantin. Xylocaïne. Aminophylline.
Dilutions habituelles au PSE (8 mg/48 ml ou 16 mg/48ml) ;
Stable 24 h ;
Perfusion IV continue au PSE de préférence VVC si disponible
(Irritant pour les veines, risque de nécrose cutané en cas d’extravasation extraveineuse).
pH acide ;
Incompatible
avec
= ↓ progressive de la vitesse par paliers (de 0,2 ml/h en général) toutes les 10 minutes (ou plus) § prescription médicale.
car peut aggraver :
une insuffisance cardiaque ou
une insuffisance respiratoire sévère (§ Vidal®).
Dilutions ...
soit une [C] = 2.4 mg/mL
et en PSE 600 mg (04 Amp) pour 48 mL de solution
soit une [C] = 12.5 mg/mL
car son pH = 3.5 à 4.5
risque de précipitation lié à la grosse différence de pH.
Incompatible avec héparine et la Nutrition Parentérale Totale.
Compatible avec NaCl 0.9% en Y uniquement.
Stable 24 h en solution.
Stable 24 h ;
Perfusion IV continue PSE de préférence sur VVC si disponible (Irritant pour les veines) ;
pH acide
Incompatible
avec ...
Surveillance : monitorage hémodynamique étroit (PA, ECG), risque de tachycardie de trouble du rythme ventriculaire et HTA.
↓ progressive de la vitesse par paliers (de 0,2 ml/h en général) toutes les 10 minutes (ou plus) § prescription médicale.
LOXEN® : Amp. 10 mg/ 10 ml (1 mg/ml)
Délais : 5″, Durée = 45′
(souvent utilisé pur bien qu’irritant pour les veines)
Dilution pour VVP
et changer le site d’injection toutes les 12 heures
Très irritant pour les veines ⇒ VVC si [C] ≥ 0.5 mg/ml.
Administrer à l’abri de la lumière (seringue opaque).
Incompatible
avec ...
Surveillance : Monitorage (PA)
Hypotension, tachycardie modérée. Céphalées, flush, polyurie transitoire, allergie.
Arrêt du traitement si douleur angineuse.
ou RISORDAN®
Amp. 10 mg/10 ml.
Délais : 30″ Durée : 30′ – 60′.
Aucune incompatibilité décrite.
En IVD : Pas de dilution, 1 mg/ml. Administration sur 30″ – 60″ .
PSE : 20 mg dans 40 ml
soit 0,5 mg/ml.
avec SGI 5 %.
risque majeur d’hypotension.
(On a souvent tendance à arrêter le PSE dès que le patient atteint 120 mmHg de PAS)
Céphalées. Bouffée vasomotrice et rash cutané. Nausées, vomissements.
pH acide ;
Stable > 24 h en solution
Habituellement utilisé pur* en anesthésie et en réanimation
ou XYLOCAINE® Flac. 1 % : 200 mg/20 ml.
ou XYLOCARD® utilisé en cardiologie
Délais : Trouble du rythme = Immédiat. (Anesthésie : 10′) .
Durée : Trouble du rythme : 20′-30′. (Anesthésie : 45′-75′) .
Incompatible
avec
Effets secondairesDivers
INEXIUM® (Flacon-amp. 40 mg)
FERINJECT®
≤ 500 mg / 100 ml (en plus de 6 minutes)
≤ 1000 mg / 250 ml (en plus de 15 minutes)
Stable* 12 h
Risque de tatouage indélébile en cas d’injection extra vasculaire
Fort heureusement, l’évolution de ces lésions est généralement favorable, laissant malgré tout persister des séquelles esthétiques, liées à la tâche brunâtre occasionnée par le fer qui a diffusé dans les tissus.
Une éventuelle indemnisation pourra intervenir …
Amp. 10 mg/ml, 50 mg/5 ml, 100 mg/ 10 ml
Indiquée pour les douleurs* intenses
(les voies péridurale, intrathécale et intraventriculaire, sont possibles)
Petit guide pour remplir PCA édité par la SFAP*
(extrait tableau Pharmactuel)
[d’après la revue Pharmactuel
Vol. 41 N° 4 d’Août – Septembre 2008
(une préparation sous hotte stérile porte se délais à 14 jours)].
rénale ou hépatique ainsi que chez le sujet âgé
Hypovolémie (risque de collapsus cardiovasculaire)
(inhibition des centres respiratoires
⇒ ↓ FR,
une FR < 12 /min doit alerter)
et de la toux
(doit être prévenue systématiquement)
↓ FR (< 12 cycle/min)
Myosis extrême, hypotension, hypothermie, coma
Stimulation de la respiration (ventilation assistée si nécessaire)
Traitement spécifique par la naloxone
Dilution avec NaCl 0.9%
(si administration IV à raison de 500 µg/60 ml et passer au PSE) ;
Stable 24 h ;
usage en injection SC habituel (1 inj. / 8h ou 12h).
Amp. 4 mg/2 ml
Conservation à l’abri de la lumière
Avec
Administration en 2’ à 5’.
Amp . 0,5 mg/2 ml (il existe des Amp. de 0,25 mg / 1 ml)
(de bromhydrate de scopolamine)
Amp. 20 mg / 1 ml pour injection IM / IV / SC (souvent utilisé en perfusion IV)
Possède une AMM pour le traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires ainsi qu’en gynécologie.
(pour une perfusion sc préférer le SSI 0,9% pour la dilution)
(≈ 0,8 à 2,4 mg de scopolamine base)
(sachant que 1 amp = 0,35 mg)
(avec surveillance cardiaque et respiratoire)
jusqu’à ce que les fonctions cognitives reviennent à la normale.
ATTENTION, enlever feuille alu si TDM ou IRMAntidotes
Amp. 0,4 mg/1 ml.
Conservation à l’abri de la lumière
Antagoniste des morphiniques.
(pour s’en rappeler,
le N du NARCAN viens après le M de la morphine)
3’ en IM ou SC.
Durée : 20-30’ IVD,
2 à 3 heures en IM ou SC.
Aucune incompatibilité.
IV, SC, IM. IVD : 0,4 mg dans 10 ml, soit 0,04 mg/ml.
Administrer 1 ml / 2 minutes.
PSE : 0,8 mg (2 amp.) dans 20 ml
soit 0,04 mg/ml.
Réveil : Injecter 1 ml en IVD toutes les 2 minutes jusqu’à obtenir une ventilation spontanée suffisante (FR : 12-14/min).
Entretien: dose horaire = dose réveil, administrée en IVSE sur 4 à 6 heures.
et des molécules apparentées (zolpidem, zopiclone).
* traitement des intoxications par benzodiazépines,
* interruptions de sédations dues aux benzodiazépines.
Réinjection au besoin au bout d’une minute de 0,1 à 0,3 mg.
Ne pas dépasser 2 mg
(après l’injection de 2 mg sans amélioration clinique on peut conclure à une absence d’intoxication aux benzodiazépines).
(car durée d’action très courte ≈ 60 minutes)
car risque de ré-endormissement ou de réapparition d’une dépression respiratoire due à la courte durée d’action et à la rapidité de l’élimination du produit.
anxiété, hypersudation, euphorie, excitation psychomotrice,
vertiges, céphalées, crise convulsive, angor, HTA.
Antibiotiques
(les dilutions dans le SSI 0.9% sont souvent plus stables que dans du SGI 5%).
détails
même si le produit demeure stable sur le plan des propriétés physico-chimique).
Stable 24 h (au Frigo*) et 12 h à température ≤ 25°C (d’après Vidal® 2012);
pH 4.2 à 4.8 ;
Incompatible avec pénicillines, céphalosporines, héparine
(d’après doc. pharmacie des Hôpitaux Universitaire de Genève)
ou AUGMENTIN®
(Reconstitution avec eppi ou NaCl 0.9%)
Stable 2 – 3 h (8h au frigo) d’après le site internet Vidal.fr (consulter la page) ;
pH alcalin ; Incompatible avec aminosides, protéines, émulsions lipidiques et produits sanguins.
ou CLAMOXYL®
dans SGI 5% : stable 1 h (d’après Vidal® 2012);
(on retrouve des délais de 04 h pour le Nacl et 20 min pour le SG 5% sur le site du vidal.fr en 2019 )
⇒ Incompatible avec aminosides, hydrocortisone, sang, plasma, solutions d’acides aminées et émulsions lipidiques.
(Si restriction hydrique : 1 amp. / 75 ml (stable 2 h) ou non dilué mais par VVC car irritant pour les veines) ;
Stable 6 h
Incompatible avec les solutés bicarbonatés.
Stable 24 h à température ≤ 25° à l’abris de la lumière (d’après Vidal® 2012)
très irritant pour les veines ;
Incompatible
avec
Instabilité intra-tubulaire avec aciclovir et ganciclovir lors de son administration continue (d’après Vidal® 2012)
ou ROCEPHINE®
Irritant pour les veines ;
Incompatible
avec
Coloration jaune normale. (d’après Vidal® 2012)
Usage sous cutané possible (inclus dans l’AMM)
NE PAS ADMINISTRER IV SANS DILUTION ;
irritant pour les veines ;
Stabilité :
la durée entre la préparation et la fin de la perfusion IV
ne devra pas dépasser 02 h
(d’après Vidal® 2012)
plus lente possible si patient nauséeux (d’après Vidal® 2012) ;
Incompatible avec lactate
Stable 6 h à température ambiante*(et 24 h au Frigo*) après reconstitution,
d’après Vidal® 2012 avec la mention :
d’après Vidal® 2012 avec la mention :
Incompatible avec bicarbonates et aminosides
Agiter doucement lors de la reconstitution pour éviter la formation de mousse. Laisser reposer au besoin 15′ .
Stable 48 h à température ambiante (et 07 jours à +4°C) d’après Vidal 2012® ;
Incompatible avec les aminosides
La stabilité physico-chimique de la solution a été démontrée
pendant 96 h au frigo
d’après Vidal® 2012 avec la mention :
Si restriction hydrique : [C] = 10 mg/ml par VVC de préférence ;
pH acide ;
irritant pour les veines ;
Incompatible avec héparine, béta-lactamines ;
Perfusion lente (01 h au moins) pour éviter les éventuelles réactions anaphylactoïdes plus …
L’arrêt de la perfusion entraîne généralement la disparition rapide de ces réactions.
Médicaments utilisés en sous cutané
de ses moindres risques (notamment d’infection systémique)
ou de complication
et de la possibilité de la conserver plus des 03 jours (habituels des VVP)
voie sous-cutané est documentée
(classés par force de recommandation)
Lors des 16e journées nationales d’actualités médicales en soins palliatifs du 09/10/2015
(lien de téléchargement du pdf de 39 p.)
sous-cutané est documentée
(classés par familles)
d’après un document pdf de 7 p. des HUG)Ressources internet
INCOMPATIBILITÉS
entre médicaments,
on peut vérifier sur le site STABILIS à la page https://www.stabilis.org/RechercheIncompatibilites.php#
INFORMATIONS
sur les médicaments
on dispose des sites
Lien vers site pour mobile
(accessible à tous)
(+ lien vers une appli gratuite plus …
Depuis Juillet 2018 l’application n’est plus disponible sur le Play Store
voire l’article suivant pour + d’info
et pour savoir comment la récupérer
elle n’est disponible que sur le site apkpure sous le lien suivant)
et sur le site URGENCES-ONLINE
à la page mémo pharma SMUR
qui comporte de nombreuses fiches mémo médicament SMUR dites « mémodulables »
la Haute Autorité de Santé (HAS).
Son accès est exclusivement réservé aux professionnels de santé via son site internet : http://www.theriaque.org .
est gratuite mais réservée exclusivement
aux professionnels de la santé
(médecins, pharmaciens, infirmiers, étudiants ….)
afin de les accompagner en toute simplicité dans leur pratique quotidienne, même hors connexion.
Et une fois enregistré le téléchargement de la base de données des médicaments commence permettant l’utilisation de cette application hors connexion.
(malheureusement son application hors ligne est payante*)
on peut vérifier sur le site STABILIS à la page https://www.stabilis.org/RechercheIncompatibilites.php#Livres utiles
… Quelques pages sont disponibles gratuitement sur internet
2. Bon dosage,
3. Bon médicament,
4. Bonne voie,
5. Bon moment.
lire vite, prendre des notes efficacement (+ supplément sur le mind mapping),
planifier ses révisions pour apprendre plus efficacement (en utilisant les outils des champions de la mémoire).